Gilles Ringenbach

Docteur en sociologie

Ex-consultant, formateur, président d’Euterpe Conseil SAS, censé être à la « retraite » (ce que je suis socialement et… économiquement), …

Je ne suis pas universitaire au sens classique et, de plus, n’ai derrière moi, ni parcours professionnel, dans l’enseignement en général et dans l’enseignement supérieur en particulier ni de chercheur. Je n’ai donc pas un profil et une trajectoire qui seraient similaires, par exemple aux membres, enseignants, chercheurs du CPN.

Toute ma carrière professionnelle est celle d’un cadre ayant occupé des fonctions de direction dans l’entreprise privée.

Thèse


Le cas des formations comportementales à l’adresse des managers, dans le cadre de la Formation Professionnelle Continue

Directeur de Thèse : Daniel Bachet (CPN)

 Résumé :

L’idéologie managériale, les nouvelles méthodes de gestion en DRH, les formations dites « comportementales », le positionnement des cadres de proximité au regard des cadres dirigeants sont autant de thèmes que cette thèse s’efforcera de traiter afin de mieux caractériser les nouvelles formes de contrôle du travail aujourd’hui. La problématique centrale portera sur l’analyse des rapports de domination dans le travail et dans l’entreprise.

Un focus de mise à distance critique sera fait sur les formations dites comportementales en matière de management d’équipe. En effet, nous exerçons le métier de Consultant-formateur dans ce domaine. Nous constatons et montrerons que, bien souvent, l’entreprise mandante attend de l’organisme et de l’intervenant choisis que ces derniers peu ou prou, « formatent » les cadres qu’elle envoie en stage (ou « training »), à ses seules exigences de productivité et de performance. L’acte de formation est dès lors instrumentalisé. Le segment des cadres de proximité qui suivent majoritairement les processus de formation, sont ainsi appelés à reproduire les rapports de domination dont par ailleurs, ils souffrent de plus en plus.

Cette thèse part du postulat que tout acte de formation devrait être émancipateur. Nous considérons que les outils et les nouvelles finalités assignées au management peuvent contrecarrer cette dérive, retournés à d’autres fins éthiques, être porteurs d’un esprit critique voire de remise en cause de ce que nous dénommons la « domination douce ». Quelles sont les pistes à ouvrir dans cette perspective ? A quelles conditions ? Quelles sont la portée et les limites de ces pistes ? C’est ce à quoi tendra à répondre notre travail de recherche.

Formation et parcours professionnel

2013-2021 Doctorat de sociologie au Centre Pierre Naville, Université d’Evry

2007-2021 Consultant-formateur d’Euterpe Conseil SAS

1980-2007 Dirigeant de PME à l’international

Publications