La Lettre du CPN n° 12
Pour cette nouvelle année universitaire, le Centre Pierre Naville a le plaisir d’accueillir deux nouvelles collègues, Carlotta Benvegnu et Olivia Chambard, et six doctorantes et doctorants financé·es. Ces arrivées s’inscrivent dans la lignée des dynamiques à l’œuvre au sein dulaboratoire. En témoigne cette lettre du CPN.
Car du côté des doctorants, on observe qu’un collectif se structure et fait preuve d’une belle vitalité, à travers sa participation active aux séminaires, colloques et journées d’étude organisés par le laboratoire, mais aussi l’animation de son propre séminaire mensuel et l’organisation d’une résidence d’écriture, pour la deuxième année consécutive, au cours de laquelle s’échangent, et s’élaborent collectivement, des manières d’enseigner, d’écrire et, plus largement, de faire face aux doutes, difficultés et autres épreuves rencontrées au cours de la thèse. Aussi, en participant aux journées doctorales de la Graduate School Sociologie et Science politique (GS SSP) – l’année dernière, à l’université d’Évry, et cette année, à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines –, ce collectif tisse des liens avec les autres doctorant·es du périmètre Paris-Saclay – notamment celles et ceux qui co-organisent avec nous les prochaines Journées internationales de sociologie du travail (JIST), qui auront lieu du 1er au 3 juillet 2024, à l’université d’Évry.
Cette lettre du CPN présente par ailleurs les derniers ouvrages publiés par les membres du laboratoire et revient sur les numéros récemment parus des revues Les mondes du travail et La Nouvelle Revue du Travail, au sein desquels figurent un dossier sur les recompositions des négociations et des conflits autour du travail, sous la direction de Sophie Béroud et Jérôme Pélisse, et un dossier sur les assigné·es au sous-emploi, que Dominique Glaymann et François Sarfati ont coordonné.
Aussi, fidèle à sa volonté d’émanciper par l’éducation à l’esprit critique, le CPN développe divers projets de médiation scientifique et artistique, que ce soit par le biais d’ateliers théâtre, dans le cadre de la fête de la science ; de photographies, permettant d’analyser les coulisses d’une émission télé mettant à l’épreuve des dessinateurs professionnels, dans les années 1970 ; ou d’ateliers BD, dans le cadre d’un projet, réalisé avec l’association EthnoArt et lauréat de l’appel « Science avec et pour la société 2023 », dont l’objectif est justement de créer des espaces de dialogue et de création originaux, en éduquant à l’image et à l’esprit critique des publics éloignés des SHS : des détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis et des lycéen·nes de filières professionnelles de Clichy-sous-Bois et d’Aubervilliers.
Enfin, cette lettre du CPN est aussi l’occasion de revenir sur les différents colloques organisés cette année par le laboratoire, que ce soit sur la façon dont le syndicalisme s’empare des enjeux de santé au travail ; la managérialisation des universités ; les processus de (dé)politisation au, dans et par le travail ; les détails à l’écran ; ou encore, les ressorts et alternatives à penser pour sortir de l’insoutenable, sur le plan économique, social et environnemental.
Une année riche en productions et en évènements, donc, mais nul doute, au regard des recherches en cours et des séminaires et colloques à venir, que celle qui s’annonce le sera tout autant…
Edito – Guillaume Tiffon et Emmanuel Quenson (directeur et directeur-adjoint CPN)
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